L’isolation

De toutes les sources d’énergie, la chaleur humaine est la moins coûteuse.
Anonyme

Entre 1 et 1,5 voire 2°C au maximum. Au-delà, le réchauffement climatique nous mènera droit à la catastrophe. La construction est un secteur clé : 25% des émissions de gaz à effet de serre belges sont dues aux bâtiments (année 2010). Très énergivores (72% de consommation d’énergie par nos habitations en plus que la moyenne européenne), ils ont un potentiel énorme, tant en rénovation qu’en nouvelle construction. Conformément au Trias Energetica, leur isolation doit être la priorité. Les technologies existent et sont disponibles. Parmi celles-ci, la laine de verre et le verre cellulaire se classent parmi les isolants les plus durables et les plus efficaces. Leurs performances fonctionnelles et techniques ainsi que leur balance environnementale sont excellentes comme l’attestent les diverses analyses de cycle de vie réalisées.

La laine de verre

Les fibres d’isolation, constituées de fibres de verre non-textiles, sont utilisées pour l’isolation des toitures et greniers, des murs creux et façades (post-isolation des murs creux comprise), des cloisons, murs, sols et plafonds, des ossatures bois… La laine de verre est aussi employée pour l’isolation d’applications industrielles : procédés, canalisations…

Les performances d’isolation thermique de la laine de verre sont excellentes : conductivité thermique λ allant de 0.030 à 0.040 W/(mK) selon les applications, combinée à une capacité de stockage de la chaleur importante. La laine de verre est également appréciée pour ses performances acoustiques, son comportement à l’humidité, sa faible masse volumique, son imputrescibilité, sa résistance aux rongeurs et aux micro-organismes, sa stabilité dimensionnelle, sa résistance au feu, sa durée de vie…

Le verre cellulaire

Le verre cellulaire, fabriqué à partir de poudre de verre et de carbone (agent moussant), est utilisé pour l’isolation souterraine (sols et murs), des toitures plates et inclinées, des murs et façades, des jardins suspendus et intérieurs… Le verre cellulaire est aussi employé pour limiter les ponts thermiques dans les bâtiments et pour l’isolation d’applications industrielles : procédés, canalisations…

Matériau d’isolation structurel, le verre cellulaire dispose d’une conductivité thermique λ constante, allant de 0.036 à 0.050 W/(mK) selon les applications. Sa stabilité dimensionnelle est exceptionnelle, il résiste à la flexion et sa résistance à la compression peut atteindre 160 tonnes par m². Il forme aussi un écran contre la radioactivité naturelle du radon présent dans le sous-sol. Le verre cellulaire est également apprécié pour son étanchéité totale à l’eau, à l’air et à la vapeur d’eau, sa capacité de stockage de la chaleur importante, ses performances acoustiques, son imputrescibilité, sa résistance à l’attaque des racines, des rongeurs et des micro-organismes, sa résistance au feu, sa durée de vie…

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